douleur
Le souvenir du bonheur ce n'est plus le bonheur, le souvenir de la douleur c'est la douleur encore. Je n'avais pas d'autre ambition en début d'année en commençant d'écrire ces textes que de le retrouver. Il n'a jamais eu de rival. Il n'en aura pas. Si l'on veut me voir guéri, on peut. Que je ne le sois pas n'a plus d'importance. Ces textes témoignent de ma vie au-delà du chagrin. Ce que l'on peut dire sur moi compte peu, bientôt on ne dira plus rien. Que me réserve cette année qui commence? Combien de temps vais-je devoir affronter ce mal? Je pourrais me dire que tout cela finira par passer, c'est impossible actuellement. je n'en finis pas d'écrire, je n'en finis pas de me préparer. A quoi, sinon à la mort. Le moment viendra où l'écriture ne suffira plus à calmer mon tourment.
le 15 mars 2011