6 juin 2011
distances
Quand je m'oblige à garder mes distances, que je feins l'indifférence ou la froideur, aussitôt on se rapproche, on s'inquiète de moi, on m'aime. Si je cède aux élans de mon coeur, si je me laisse emporter par la tendresse qui m'habite, on me le reprochera bientôt. Que faire? La première impression est la mauvaise, il faut se garder de nos enthousiasmes et de nos préjugés. Un sourire avenant ne dit pas tout, une bouche joliment dessinée peut mordre, il se peut aussi qu'un regard fuyant soit de pudeur, mais c'est plus rare. Nous nous trompons quand nous jugeons les gens sur leur bonne mine. Ne pas s'en tenir aux apparences pour éviter les désillusions ou les regrets, je tente d'y parvenir.
Le 29 avril 2011
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